L’ossature et les murs de la Tiny House
La semaine dernière, on vous racontait la première étape du chantier de notre première Tiny House : la construction du plancher. Un moment que l’on attendait avec impatience depuis des mois !! Oui, c’était le début du premier jour du reste de l’aventure Senja. Installation des équipements, réception des matériaux, dernières vérifications des plans [...] Il était enfin temps de poser les bases de la maison ! Résultat ? En 5 jours à peine, avec nos 2 trognes et 4 bras, nous avions presque terminé, il ne nous restait plus que deux étapes. On vous raconte la suite 😎
Finalisation du plancher ✨
Installation des panneaux OSB ✅
Après l’ossature du plancher, la pose du pare-pluie, de l’isolant écologique (un mélange de chanvre, lin et coton), le passage des canalisations, il nous restait à fermer ce plancher avec les panneaux d’OSB. Nous avons choisi un format en 12 mm d’épaisseur, afin de rigidifier l’ensemble de la structure sans peser sur le poids final de la Tiny (qui est limité à 3,5 tonnes). Pour faciliter l’installation, nous avons fait en amont les découpes adaptées (passage des tuyaux, etc…). Il ne restait ensuite plus qu’à poser les panneaux sur la remorque et à les fixer à l’aide de vis (en s’assurant de bien être au niveau des solives, pour ne pas visser dans le vide).
Zoom sur le passage des roues ✅
Sur la remorque, il y a une partie très importante : le passage de roues. En effet, elle implique d’ajuster les plans afin de s’assurer de ne pas créer de pont thermique, et surtout d’en tenir compte pour la conception de l’aménagement des espaces et de l’intérieur. Nous avons pour notre part choisi de faire 2 caissons en bois, isolés (pare-pluie, isolant, etc…) afin de les poser directement dessus et autour des roues. Voici un aperçu du rendu en images 👇
Construction des murs de la tiny House ✨
Aaaah, ça y est ! C’est le moment où les choses commencent à prendre réellement forme. On s’attaque à la construction de l’ossature de la maison et de la structure des murs. Pour cela, nous nous lançons avec un bois d’ossature raboté 4 faces, en sapin/épicéa classe 2, en 45x95.
Zoom sur le calepinage
Afin d’optimiser le bois que nous avons et surtout de limiter les pertes, nous avons préparé en amont un calepinage aux petits oignons. Concrètement, en quoi cela consiste et à quoi cela ressemble ? Ce sont tout simplement des feuilles A4 qui nous disent précisément où couper chaque chevron, en combien de morceaux. Cela tient compte des plans dans leur globalité, et permet ainsi de limiter les pertes. Au final, c’est un peu comme une notice IKEA (ou il ne reste pas de vis à la fin) ;)
Bon à savoir 🔍 : Pour aller jusqu’au bout, on profite également des chutes de bois pour construire les équipements dont on a besoin (petit escalier pour monter sur la remorque, établi pour les découpes de bois, plan de travail pour l’espace cuisine, etc…). Oui, comme le disait le bon vieux Lavoisier, “rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme” 😉
La partie en dehors de la remorque
On parlait de calepinage, cela rejoint la première étape de la construction des murs. Nous avons commencé par découper l’ensemble des chevrons pour avoir de quoi se lancer et pour avoir toutes les pièces des différents murs.
Et ensuite, plusieurs étapes ont suivi :
Installation sur le sol des planches
Mise en place et organisation selon les plans
Équerrage et vissage des chevrons entre eux
Pose d’un feuillard pour contreventer la structure
Et voilà ! Ensuite, rebelote pour chacun des 4 murs. Pour les murs sur la longueur de la Tiny, nous les avons montés en 2 parties. Le but était simplement de pouvoir les porter plus facilement ensuite, afin de les amener sur la remorque, et de les installer. Parce que oui, ça commence à peser son poids 💪
Installation et fixation sur la remorque
Les murs sont prêts, mais sur le sol. Il faut maintenant les monter sur la remorque et les installer. Pour l’occasion, on a du renfort et ce n’est pas de trop au vue du poids !! Un énorme merci à Georges et François 💛
Nous levons donc les différents pans de murs et les posons un par un sur la remorque. Ensuite, il s’agit de vérifier l’équerrage, la bonne cohérence par rapport aux dimensions de la remorque, le niveau et s’assurer que tout soit droit (via un mètre laser et un niveau à bulle), et ensuite de fixer l’ensemble. Cela parait rapide dit comme ça, mais cela nous a pris quelques jours. Et puis, on l’avoue, on est pointilleux. Oui, on a envie que tout soit au millimètre et parfait pour cette première Tiny dont on rêve depuis des mois !
[BONUS] Aléa livraison des fenêtres 💆♀
Ah, les joies de la construction. Particulièrement en période post-COVID, avec de nombreux problèmes d’approvisionnement (et donc de coûts des matériaux et délais de livraison). Nous avions initialement validé avec notre fournisseur de fenêtres une arrivée pour fin novembre, ce qui collait pile poil avec nos prévisions concernant le temps de construction. Malheureusement, la gestion de l’aluminium est aujourd’hui compliquée, et nous avons maintenant une livraison prévue en décembre. Nous allons donc probablement pouvoir terminer uniquement en début d’année 2022.
Rassurez-vous, on va faire au plus vite pour que vous puissiez venir vous ressourcer dans la tiny house très bientôt. 💛
Un peu de vocabulaire pour finir en beauté 🔥
Le feuillard : C’est une bande métallique, que l'on utilise en général pour cercler, consolider. De notre côté, nous l’avons utilisé pour solidifier la structure de nos murs et de notre plancher. C’est ce que l’on aperçoit sur cette photo, les bandes métalliques qui se croisent et assurent le contreventement des parois.
Vous avez aimé cet article ? Vous aimerez nos autres articles dédiés à chaque étape de la construction de la première Tiny House Senja.
